Bernard Arnault pollue 1200 fois plus que vous ou moi
Le président du groupe LVMH n'est pas seulement l'homme le plus riche de France, c'est aussi celui qui, dans notre pays, se décarcasse le plus pour détruire notre planète, selon l'ONG Oxfam...
Alors que la COP29, la réunion des grands pays consacrée au climat à l’échelle de la planète se tiendra à Bakou du 11 au 22 novembre, l’ONG Oxfam a publié un rapport sur la pollution des riches. Chacune des 50 personnes les plus riches de la planète aurait émis 7 742 tonnes de C02 l’an dernier, alors que la moyenne individuelle est de 9 tonnes de CO2 par an. Un Super Riche polluerait donc 800 fois plus qu’un citoyen comme vous et moi…
Lassé d’être traqué à chaque mouvement de ses jets privés, Bernard Arnault les a revendus. Il se déplace toujours autant, mais il est devenu intraçable, car, désormais, il loue les appareils qu’il utilise…
Bernie = 200 000 Français
Pour cela l’ONG a calculé les émissions de leurs jets privés, de leurs yachts et même de leurs investissements polluants. L’ONG a ainsi découvert avec stupeur que le milliardaire français Bernard Arnault “émet 1 200 fois plus d’émissions de CO2 qu’un Français moyen”. C’est en grande partie dû à ses investissements financiers : leur empreinte carbone cumulée est “200 000 fois plus élevée que celle d’un Français moyen”, détaille Oxfam. Autrement dit, Bernard Arnault émet autant de CO2 en 3 h 20 avec ses actions qu’un Français durant toute sa vie.
Taxe(s) en vue
Oxfam, en faisant ce calcul, a bien sûr une arrière-pensée et… un agenda : celui de sa proposition de taxer les riches, en fonction de leur fortune mais aussi de leur niveau d’émission de CO2, qu’elle présentera -à nouveau- à la COP29. L’ONG, présidée en France par l’ex-ministre et ex-EELV, candidate malheureuse aux primaires de 2016, Cécile Duflot propose de créer “un impôt sur la fortune climatique pour les multimillionnaires et les milliardaires”, une taxe sur les dividendes pour les entreprises ne respectant pas l’accord de Paris (qui prévoit de diviser par deux les émissions de CO2) et “la fin des niches fiscales offertes par l’État aux plus riches et aux grandes entreprises.” L’ONG assure que cela permettrait de faire rentrer dans les caisses des États “71,6 milliards d’euros par an”. Une perspective qui ne peut qu’intéresser la France, compte tenu des besoins de rentrées fiscales de l’Etat, besoins supérieurs de 30% en moyenne à ceux de ses voisins. Mais les chances d’Oxfam d’imposer ses vues (et ses taxes) sont en réalité assez minces, car cela supposerait un accord des grandes nations…
Ben, moi, je pense que c'est plausible mais désespérant !
Dès lors qu’une info s’appuie sur un rapport Oxfam, (secte dirigée par la pire ministre du logement de l’après guerre), on peut considérer que la meilleure place à donner à ce rapport se trouve … dans une poubelle.